samedi 12 novembre 2016

Octobre, l'heure du bilan


Encore un mois qui à première vue est plutôt sympathique ; l’automne s’installe avec ses couleurs qui réchauffent et pour beaucoup d’entre nous, la fin de ce mois est synonyme de vacances.
Du chauffage, on en a bien besoin, parce que dès les premiers jours de cet octobre, on se les est caillés velu (en tout cas en région parisienne). C’est pas comme si au bureau, la Direction avait décidé de ne rallumer la chaudière qu’à partir de la deuxième quinzaine et que du coup, on était tous à travailler en polaire… Ces bureaux sont magiques comme la cantine : les chauffages sont à fond en été et HS en hiver ; la cantine a donc le chic pour nous proposer de petites salades fraîcheur jusqu’en avril et des tartiflettes à partir de mai. Mais revenons à l’épisode chauffage puisque lorsqu’il fut enfin décidé de le brancher, deux bureaux restèrent dans le froid dont le mien forcément…Fort heureusement un technicien intervint rapidement, provoquant une inondation dans mon 5m2 ; qui dit 5 m2, dit plusieurs de mes affaires personnelles et dossiers ruinées par l’eau noire croupissante du radiateur en fin d’vie…J’aime .
Il aurait été de plus dommage de ne pas profiter de ces températures vivifiantes pour ne pas choper le premier rhume de la saison, que nous nous sommes gentiment repassés entre collègues de bureau et que j’ai su partager par la suite avec mon entourage familial.

Un mois d’octobre également marqué par un premier appel de l’école, suite à une chute de Watson, soit-disant blessé au genou et boitant comme un fou.  Intervention de SOS Médecin qui grâce au talent de comédien de mon fils et sans doute également par précaution, lui fit "un arrêt de travail" de deux jours, en nous conseillant d’effectuer une radio à cette échéance si le mal était toujours présent. Bernant ses parents également, la radio fut faite pour un constat sans appel : RAS. Tu ne nous auras pas deux fois mon gars. Ah bein si, en fait, c’est déjà fait et ce, depuis la maternelle…
Inutile de préciser que la chute avait bien entendu troué définitivement l’un des pantalons acheté deux jours avant. Bein oui, parce que comme je vous l’avais expliqué en septembre, je n’avais pas fait de courses de fringues ; je me suis réservée ce petit plaisir pour le premier week-end d’octobre, avec un enfant tellement content d’enchaîner boutique sur boutique et qui maintenant donne son avis ce couillon !! Jusqu’à présent, c’était tellement fastoche la brioche ; il portait tout ce que j’achetais sans se poser la moindre question ; et bein c’est TER MI NÉ, il ne "kiffe" que les tee-shirts à manches longues et les gilets à capuche, tout cela en coton bien sûr à cause que la laine, ça gratte.
Assez parlé de lui, à moi. Côté frippes, j’ai aussi refait un plein extrêmement féminin à base de jean’s, New Balance, bottines et gros pull. Faudra donc que j’y retourne car j’ai mes culottes qui grisonnent comme mes tempes (cf "Et oui t’as plus vingt ans Charlie").

J’ai encore une fois dû jouer à la maman modèle et ai donc pris rendez-vous avec la maîtresse Madame Pavochko, histoire de faire un point sur le travail et le comportement de Watson avant les vacances de la Toussaint. Accueil très froid de la maîtresse mais qui a fini par comprendre que j’étais de son côté et que je n’étais pas là pour lui foutre un procès. N’empêche que le Watson, c’est pas encore gagné et il nous faut parfois faire preuve d’énormément de créativité pour lui faire comprendre certaines leçons ; exemple : Watson ne comprend pas ce que signifie que  "l’adjectif s’accorde avec le sujet". Très  simple : "Bonjour sujet, moi je suis l’adjectif et je suis toujours d’accord avec toi donc si t'es une fille, je suis une fille,  si t'es un gars bein chuis un gars". Idée de mon "marai" qui adore endosser des rôles d’adjectif, de polygone, voire de soustraction ; lequel "marai" est un peu spécial depuis que nous avons regardé ensemble une émission sur le pouvoir des animaux avec Michel Cymes : on y a vu notamment un reportage sur l’équithérapie, impressionnant au demeurant. Et bien depuis, Sherlock veut se lancer dans la "cochondingothérapie" ; ah oui parce que j’ai oublié de vous dire que depuis 10 mois, nous hébergeons un cochon d’inde mais j’aurais certainement l’occasion de vous expliquer  le pourquoi du comment dans un prochain billet.

Rayon loisirs, re week-end à la chaumine (http://la-chaumine.jimdo.comen bonne compagnie, à coups de côte de bœuf, tagines d’agneaux aux abricots, chorégraphies, lendemains compliqués parce que fatigués et peut-être un peu interloqués des messages et vidéos laissés sur les réseaux sociaux…

Et le sport ? Hein ? Quoi ? Quelqu’un m’a parlé ? C’te honte, pas un seul footing et j’ai beau chercher, j’trouve pas d’excuse. Allez, on va dire que mon rhume m’a sonnée tout le mois. L’important, c’est de s’y remettre dès novembre, avant que Mère Feignasse me prenne totalement sous son aile…

Côté  "irritants" : si je vous dis boîtes aux lettres, vous me répondez catalogues de Noël. De plus en plus tôt on dirait ; et si encore y en avait qu’un catalogue, on pourrait se dire que c’est à cause de la stagiaire du Marketing de chez Carrefour qui s’est gouré dans le retroplanning et qu’a fait partir les envois par erreur. Mais non, ils sont plusieurs et sont bien sûr relayés par la téloche !!

Dans la rubrique people, on nous a bien gavé avec la grosse pouffe de Kardashian. Trump nous a bien fait marrer avec ses accusations concernant Hillary et sa consommation de stupéfiants ; hilarant. Bon le truc positif, c’est que le gros pervers féroce, il a perdu des voix ce mois-ci avec son "respect" pour les femmes. Et sa propre épouse qui pour rattraper l’coup qualifie son époux dans une interview  de "gentleman"…Y'a plus qu’à attendre Novembre...
Et puis y a la disparition de "Monsieur Cinéma" au physique tellement atypique ; perso, il aura marqué toute mon enfance avec son allure de gros nounours tout doux à la voix et au regard tellement sympa.

Et enfin, il y eut les vacances de la Toussaint, qui pour beaucoup sont le sursaut coloré de l’automne, parfois chaud avant la période d’hibernation. On a choisi le Loiret cette année près de la forêt d’Orléans : encore un gîte sympa pour 9, idéal pour les enfants et bourré de charme (www.gitedupontdebois).
Malheureusement, y’a des moments qui nous rappellent que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, mais plutôt un torrent de larmes, à cause de disparitions qu’étaient pas du tout prévues (cf mon post "Merci Valérie, VAF, Val"). Alors on s’en remet parce que y pas l’choix ne serait-ce que pour l’entourage qui a besoin de nous voir vivre et sourire encore et toujours. Et c’est ce même entourage famille et amis qui nous aide à franchir ces étapes de la vie qu’on voudrait connaitre le moins possible.
Le mois se termine avec Halloween ; le seul truc que j’apprécie dans cette importation américaine du pays des Simpson, c’est la citrouille éclairée, parce que dans la nuit, c’est joli.
Pour conclure, un mois plutôt bien rempli qu’est passé comme une comète. À propos de comète et bein une étoile filante, j’en ai aperçue une au fin fond de mon Loiret ; alors évidemment, je m’suis dit que vu que c’est pas vraiment la saison pour en voir, c’était forcément un signe…
6 sur l’échelle de STESER.

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